Dix conseils pour adapter sa conduite routière à la situation hivernale
L’hiver, les routes se couvrent bien souvent de neige et de verglas. Jusque-là rien d’anormal. Sauf que
certains conducteurs prennent encore le volant sans connaitre les règles basiques de la conduite hivernale. Voici nos conseils.
1) Consulter les prévisions météorologiques et de circulation
2) Vérifier la pression des 4 pneus
En hiver, la pression des 4 pneus doit être vérifiée « à froid » car celle-ci varie en fonction de la température extérieure. Plus la température est basse, plus la pression mesurée est faible. Il convient de rajouter 0,2 bar à froid à la pression recommandée.
3) Privilégier les pneus hiver
Dès que la température moyenne est inférieure à 7°C, il est conseillé d’utiliser des pneus hiver. Adaptées à toutes les conditions hivernales, leur gomme plus tendre et leurs sculptures plus profondes, améliorent l’adhérence et le freinage. Il est indispensable d’équiper les 4 roues afin de conserver un niveau d’adhérence similaire à l’avant et à l’arrière.
4) En montagne, mettre des chaînes
Les chaînes à neige sont autorisées sur les routes enneigées
Les chaînes modifient la conduite. Il est conseillé de réduire fortement sa vitesse et de ne pas dépasser 50 km/h. Il est prudent de faire un essai de montage avant le départ. Il est indispensable de se garer à l’écart de la chaussée pour le montage (sur autoroute, il ne faut en aucun cas pratiquer cette opération sur la bande d’arrêt d’urgence).
5) Tester les éléments sensibles au froid
La batterie, le système d’allumage et d’alimentation sont des éléments sensibles au froid qu’il convient de faire tester avant de prendre la route. Il faut vérifier également le niveau du liquide lave-glace antigel et la qualité des balais d’essuie-glace qui se dégrade encore plus sous l’effet du givre.
6) Emporter un « kit de survie » au froid…
Il est très sage d’avoir avec soi des accessoires complémentaires qui peuvent s’avérer fort utiles : une raclette pour gratter un pare-brise givré, un chiffon pour nettoyer des vitres embuées et des phares souillés, des ampoules de rechange, une lampe de poche, des vêtements chauds, une couverture de survie et de l’eau en quantité en cas d’immobilisation prolongée.
7) Bien voir et être bien vu
En hiver, quelle que soit l’heure de la journée, la luminosité est globalement plus faible et la perception de l’environnement plus difficile. Il faut donc être particulièrement attentif aux usagers vulnérables (conducteurs de bicyclette, souvent mal éclairés, conducteurs de deux-roues motorisés ou piétons généralement vêtus de sombre en cette saison). Si la visibilité est inférieure à 50 mètres, la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h, quel que soit l’état de la chaussée. Il convient également d’allumer les feux de croisement dès que la luminosité est insuffisante pour être bien vu par les autres usagers.
8) Rouler lentement et à bonne distance
Par temps de grand froid, Il faut rouler lentement et donc prévoir plus de temps pour se déplacer : très souvent, les dérapages ont lieu lorsque le conducteur roule trop vite compte tenu de l’état de la chaussée.
9) Allonger les distances de sécurité et adopter une conduite souple
Sur chaussée glissante, il ne faut pas hésiter à allonger de façon significative les distances de sécurité. Les dépassements intempestifs, les accélérations soudaines ou les freinages brusques sont autant de risques de perte de contrôle du véhicule en cas de verglas.
10) Ne jamais dépasser un engin de service hivernal en action
Le dépassement d’un engin de service hivernal en action est interdit à tout véhicule motorisé.